« Histoire des Douze Colonies » : différence entre les versions

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== Kobol ==
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Lors de la cérémonie funéraire qui a lieu peu après l'attaque des Cylons sur les Douze Colonies, le commandant [[William Adama]] déclare que {{guil|la vie ici a débuté dans le fin fond de l'espace}} (''Life here began out there''),<ref>Cette réplique est un hommage à la [[Série Originale]], dans laquelle chaque épisode (dans la V.O.) débutait en voix-off par cette phrase. La [[version française]] de la Série Originale a un texte totalement différent à l'exception du pilote.</ref> rappelant à l'assemblée qu'il s'agissait de la première ligne du texte des [[Rouleaux Sacrés]], qui leur a été transmis par les [[Religion dans les Douze Colonies (RDM)|Seigneurs de Kobol]] il y a des siècles de cela. En effet, les humains des Douze Colonies vivaient à l'origine sur la planète [[Kobol (RDM)|Kobol]], le supposé<ref>Étant donné le thème récurrent de l'{{w|Éternel retour (concept nietzschéen)|éternel retour}} et de la déclaration de [[Laura Roslin|Roslin]] dans ''[[À la recherche de la Terre]]'' que le cycle de la vie n'a pas de commencement, il est possible que Kobol ne soit pas le véritable berceau de l'humanité, mais juste une autre planète établie dans le cycle perpétuel de l'exode et de l'établissement.</ref> berceau de la race humaine {{cite|trs|miniseries, night 2}}.
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La majeure partie de ce que l'on connait de la vie sur Kobol est tirée des Rouleaux Sacrés, ce qui donne assez peu de crédit à la véracité de ces histoires. La treizième tribu vivait soit-disant en utopie idyllique avec les [[Seigneurs de Kobol (RDM)|Seigneurs de Kobol]], étant établis dans au moins une ville, la [[Cité des Dieux]]. Ce que les Rouleaux ne disent pas, c'est que douze tribus originelles de Kobol créèrent la [[Treizième Tribu (RDM)|Treizième Tribu]], une race d'êtres synthétiques dotés de la capacité de [[Résurrection|transfert de mémoire organique]], permettant à leur corps de mourir, mais aussi à leur conscience de se télécharger dans un nouveau corps {{cite|trs|no exit}}.
La majeure partie de ce que l'on connait de la vie sur Kobol est tirée des Rouleaux Sacrés, ce qui donne assez peu de crédit à la véracité de ces histoires. La treizième tribu vivait soit-disant en utopie idyllique avec les [[Seigneurs de Kobol (RDM)|Seigneurs de Kobol]], étant établis dans au moins une ville, la [[Cité des Dieux]]. Ce que les Rouleaux ne disent pas, c'est que douze tribus originelles de Kobol créèrent la [[Treizième Tribu (RDM)|Treizième Tribu]], une race d'êtres synthétiques dotés de la capacité de [[Résurrection|transfert de mémoire organique]], permettant à leur corps de mourir, mais aussi à leur conscience de se télécharger dans un nouveau corps {{cite|trs|no exit}}.

Version du 23 avril 2020 à 11:12

Page d'aide sur les redirections Cet article concerne un aspect de la version des Douze Colonies de la Série Réinventée. Pour version de la Série Originale, voir Douze Colonies de l'Homme.
Article de la série sur
les Douze Colonies de Kobol
Série Réinventée

L'histoire des Douze Colonies débute environ 4 000 ans avant la destruction des Colonies, la majeure partie de l'histoire antique étant nébuleuse et engluée dans les traditions mystérieuses et religieuses.

Kobol

Lors de la cérémonie funéraire qui a lieu peu après l'attaque des Cylons sur les Douze Colonies, le commandant William Adama déclare que « la vie ici a commencé là-bas » (Life here began out there),[1] rappelant à l'assemblée qu'il s'agissait de la première ligne du texte des Rouleaux Sacrés, qui leur a été transmis par les Seigneurs de Kobol il y a des siècles de cela. En effet, les humains des Douze Colonies vivaient à l'origine sur la planète Kobol, le supposé[2] berceau de la race humaine (LSR : Battlestar Galactica, 2e partie).

La majeure partie de ce que l'on connait de la vie sur Kobol est tirée des Rouleaux Sacrés, ce qui donne assez peu de crédit à la véracité de ces histoires. La treizième tribu vivait soit-disant en utopie idyllique avec les Seigneurs de Kobol, étant établis dans au moins une ville, la Cité des Dieux. Ce que les Rouleaux ne disent pas, c'est que douze tribus originelles de Kobol créèrent la Treizième Tribu, une race d'êtres synthétiques dotés de la capacité de transfert de mémoire organique, permettant à leur corps de mourir, mais aussi à leur conscience de se télécharger dans un nouveau corps (LSR : Sans issue).

L'exode

Le Livre de la Pythie, écrit par l'oracle Pythie sur Kobol environ 3 600 ans avant la destruction des Colonies, détaille l'exil et la renaissance de la race humaine (LSR : Le Minerai de tylium). On ne sait pas si ce livre est une véritable prophétie prédisant la destruction des Douze Colonies où un récit des événements survenus sur Kobol. Quoi qu'il en soit, le livre fut écrit en plein tumulte sur Kobol.

La prophétie fait allusion à un « feu » qui est descendu sur les treize tribus et contre lequel les Seigneurs de Kobol n'ont rien pu faire (LSR : En route pour Kobol, 1re partie).[3] La Treizième Tribu fuit Kobol environ 4 000 avant la Chute et s'installa sur une planète appelée Terre.

Les Portes d'Hera (LSR : En route pour Kobol, 2e partie)

Environ 2 000 ans plus tard, les douze tribus restantes quittèrent aussi Kobol. D'après les Rouleaux Sacrés, l'ensemble de la population des tribus furent embarqués à bord d'un « Galleon » (un vaisseau spatial). Athena, un Seigneur de Kobol, se jeta depuis les Portes d'Hera et mourut. Les leaders des tribus furent enterrés avec elle et Zeus avertit les survivants que tout retour sur Kobol « sera rétribué au prix du sang ». Après un voyage au travers de l'espace, les réfugiés de Kobol fondèrent les Douze Colonies de Kobol.

Installation

Après s'être installés dans leurs nouvelles demeures, un autre cataclysme s'abattit sur les Douze Tribus. Cela eut pour conséquence la destruction de la majeure partie de leur connaissance et le renvoi des Colonies dans un âge sombre[4][5]

Après leur retour dans l'espace, les Colonies établirent différents observatoires, des postes d'écoute, des stations de recherche et des armureries dans leur système. L'inégalité et la guerre entre les Colonies étaient courantes durant cette période pendant laquelle chaque colonie se comportait comme une nation souveraine. Jusqu'à la fin de ces querelles, Sagittaron fut exploitée pendant des siècles (LSR : Révolution).

Différentes alliances ou tentatives d'alliances changeantes pour faire un gouvernement unifié finirent par venir à bout de ces conflits, établissant le fondement des Articles de la Colonisation, mais il fallut encore du temps pour qu'un gouvernement global Colonial soit établi.[6]

Les Coloniaux créèrent aussi des robots appelés Cylons pour effectuer des tâches ingrates , ainsi que des tâches industrielles et militaires lors de leurs guerres civiles.[4]

La guerre avec les Cylons

Les Coloniaux ont tellement investi dans les Cylons pour établir leur puissance militaire que ceux-ci choisirent de se rebeller contre leurs maitres, en ceci, ils se sont mis sur la même longueur d'onde que les Coloniaux. Avec leur maîtrise de la technologie coloniale, les Cylons furent en mesure d'infiltrer presque tous les appareils connectés en réseau. Les Coloniaux durent abandonner les ordinateurs en réseau et autres appareils sans fil en faveur de technologies plus sécurisées et durables, capables de repousser toute infiltration cylone ainsi que les armes nucléaires utilisées par les parties adverses.[7] Douze battlestars construits durant les premières années de guerre, comprenant Galactica, furent les parfaits exemples d'application de ces principes (LSR : Battlestar Galactica, 1re partie). En réponse à la grande menace que représentaient les Cylons, les Douze Colonies formèrent un gouvernement fédéral unifié pour la première fois de leur histoire dès le commencement de la guerre (LSR : La Fête coloniale).

Lors de ses heures les plus sombres, la guerre avec les Cylons était sur le point d'aboutir à l'anéantissement total des Colonies.[4] Ce scénario de guerre a établi, entre autres, le protocole de succession gouvernemental appelé code orange ainsi que la reconstruction de la Flotte coloniale lors de l'ère fédérale.

L'armistice

Après la fin de la guerre avec les Cylons, une longue guerre sanglante qui a duré environ douze années, un armistice fut déclaré et les Cylons partirent pour une planète où ils s'établirent. Les Coloniaux construisirent un lieu de rencontre neutre, la station Armistice, et engagèrent des avances diplomatiques pour que Cylons et Coloniaux se rencontrent une fois par an. Cependant, ces avances furent constamment ignorées (LSR : Battlestar Galactica, 1re partie).

Après la guerre, les militaires réduisirent les forces de façon drastique, réformant ainsi nombre de vétérans de guerre.

Ère fédérale

Alors que la guerre avec les Cylons a eu un effet durable sur le gouvernement des Douze Colonies, la population dans son ensemble, la plupart étant nés après la guerre, la relégua au niveau de l'Histoire dans les livres.[8] Le gouvernement (maintenant unifié) continua à maintenir une armée importante qui, quarante ans après la guerre, a crû jusqu'au point de comprendre 120 battlestars (LSR : Battlestar Galactica, 1re partie), apparemment encore plus avancés que ceux de la classe des battlestars originelle (LSR : Pegasus). Les chantiers ont débuté environ vingt ans après la guerre au moment où Saul Tigh et William Adama ont réintégré l'armée (LSR : Le Tout pour le tout, et son podcast).

Avec toutes leurs forces militaires concentrées dans un gouvernement central régi par les Articles de la Colonisation (avec Caprica City comme capitale), le nouveau gouvernement des Douze Colonies put maintenir la paix en tout lieu (LSR : L'Eau). Apparemment libéré de toute menace des Cylons, les technologies qui ne pouvaient pas être utilisées durant la guerre furent redéployées au sein de la flotte, augmentant ainsi son efficacité contre n'importe quel opposant (LSR : Battlestar Galactica, 1re partie).

Cette nouvelle ère de fédéralisme ne se déroula pas sans une opposition considérable. Des dissidents sur Sagittaron conduits par Tom Zarek prirent les armes contre le gouvernement (LSR : Révolution), alimentés par des trafiquants d'armes comme Leoben Conoy.[4] Sans tenir compte de ce genre de tentatives d'insurrection, dans la majeure partie des cas, les Douze Colonies n'ont pas eu à faire face à de grandes menaces depuis la perte de contact avec les Cylons. En fait, le nombre démesuré de vaisseaux de la Flotte Coloniale ne se justifiait que dans le cas où les Cylons reviendraient. Le train-train quotidien de la Flotte consistait à endiguer des tentatives de rébellion comme celles sur Sagittaron, mais il s'agissait surtout de petites actions éclairs pour maintenir la paix plutôt que de véritables combats. Avant l'attaque des Cylons, aucun membre d'équipage de la jeune génération de Galactica n'avait assisté à de véritables combats.

Chute des Douze Colonies

La destruction de Caprica (LSR : Battlestar Galactica, 1re partie)

L'arrogance des Coloniaux les poussant à rééquiper leur arsenal militaire avec des technologies sensibles aux interférences cylones finit par causer leur perte. Quarante ans après la Première Guerre avec les Cylons, des infiltrés cylons détournent le Programme de commande de navigation élaboré par le Dr Gaius Baltar, permettant ainsi à une armada cylone avancée de détruire la flotte coloniale en toute impunité.

L'attaque a pour conséquence le bombardement nucléaire et l'occupation des Colonies ainsi que la mise en esclavage de la majeure partie des survivants isolés dans des fermes. En tout et pour tout, moins de cent vaisseaux (la plupart civils) survivent à l'attaque, et parmi eux seulement deux battlestars – le quasi-obsolète Galactica et le battlestar de classe Mercury Pegasus. Les survivants abandonnent les Colonies et forment une flotte partant à la recherche de la treizième colonie, la Terre, dans l'espoir d'y trouver refuge. Cependant, La Terre est devenue entretemps une terre désolée ravagée par un cataclysme nucléaire. Il est révélé que la treizième tribu n'était composée que de Cylons et que la Terre était en fait une colonie cylone.

Établissement sur la nouvelle Terre

Malgré le fait que la Terre trouvée ne peut pas supporter la vie humaine, la flotte Coloniale vole et découvre peu de temps après une autre planète finalement habitable qu'ils baptisent Terre en hommage symbolique à la planète originelle. Ils découvrent que, malgré les quelques problèmes inévitables, un autre groupe d'humains primitifs ont évolué naturellement sur la planète.

Par décision collégiale, les survivants choisissent d'abandonner leur technologie en envoyant les vaisseaux de la flotte vers le soleil ; ensuite alors, ils se dispersent en groupes partout sur la planète. Bien que certaines croyances au sein des Colonies survivent, comme les croyances aux Seigneurs de Kobol sous forme de panthéon gréco-romain, le maintien de l'histoire de l'humanité s'avère impossible sans la technologie. Le temps passant, une société avancée réémerge sur la planète environ 150 000 après l'installation, mais la connaissance de Kobol et de ses Douze Colonies est perdue. Même le sort du système stellaire des Douze Colonies, Cyrannus, n'est pas révélé.

Références

  1. Cette réplique est un hommage à la Série Originale, dans laquelle chaque épisode (dans la V.O.) débutait en voix-off par cette phrase. La version française de la Série Originale a un texte totalement différent à l'exception du pilote.
  2. Étant donné le thème récurrent de l'éternel retour et de la déclaration de Roslin dans À la recherche de la Terre que le cycle de la vie n'a pas de commencement, il est possible que Kobol ne soit pas le véritable berceau de l'humanité, mais juste une autre planète établie dans le cycle perpétuel de l'exode et de l'établissement.
  3. Dans une scène supprimée de l'épisode En route pour Kobol, 1re partie, Elosha déclare que l'exode de Kobol a été précipité quand « un dieu jaloux commença à vouloir être élevé au-dessus de tous les autres dieux, et la guerre sur Kobol commença ». Dans une autre scène supprimée, de l'épisode Tentation du pouvoir, Roslin déclare que l'humanité n'a pas été « exilée » de Kobol, mais les Rouleaux Sacrés disent qu'« il y a eu comme une conflit parmi les dieux et quand il fut terminé, nous 'avons choisi' de partir ».
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 (en) Blog de RDM, 30 janvier 2005
  5. Dans le monde réel, des périodes d'âges sombres ont eu lieu après les chutes de Rome et de la Grèce mycénienne qui durèrent des siècles. Il est possible que la majeure partie de leur connaissance technologique du vol intersidéral ait été perdue après leur fuite de Kobol. Le temps aidant, il reconstruisirent leur connaissance de base et le voyage entre les Colonies est redevenu monnaie courante dans l'époque qui précéda l'attaque des Cylons.
  6. (en) Blog de RDM, 11 avril 2005
  7. (en) Blog de RDM, 19 janvier 2005
  8. À peu près de la même manière que les citoyens de la Terre du monde réel perçoivent leur Seconde Guerre Mondiale.